Il y a quelques jours, David Dufresne, coauteur du webdocumentaire Prison Valley (dont nous avons déjà parlé sur ce blog) signalait sur Twitter un excellent cours en ligne dirigé par le Game Designer Ian Schreiber, et plus particulièrement un chapitre consacré à la narration délinéarisée dans les jeux vidéo.
A la lecture de ce passionnant article, une constatation s’imposait : ce que Schreiber décrivait s’appliquait aussi, en grande partie, aux structures narratives déployées dans les webdocumentaires. J’ai donc profité d’une formation sur la scénarisation interactive, donnée à l’EMI-CFD la semaine dernière, pour tenter d’adapter la taxinomie de Schreiber aux « webdocs ». Quelques aménagements ont été nécessaires, pour arriver au résultat présenté ci-dessous.
En outre, si les webdocumentaires sont encore une forme relativement neuve, le jeu vidéo, en revanche, a déjà quelques années d’expérience derrière lui. Il a notamment su développer plusieurs techniques pour susciter l’implication de l’utilisateur, le stimuler ou l’aider à s’orienter. Or, c’est parfois une dimension qui manque cruellement aux webdocumentaires, riches de contenus passionnants, mais effrayants car ils proposent une quantité d’information gigantesque sans accompagner l’utilisateur dans sa consultation. Il est sûrement temps pour eux de s’inspirer de leurs voisins ludiques, tout en gardant, bien sûr, leurs spécificités. Je propose quelques pistes dans la seconde partie de cette présentation.
Une réponse sur “Webdocumentaires et narration non-linéaire”